F.A.Q : tout savoir sur le vélo enfant

Il s'agit d'un cycle pour les enfants, généralement âgés de 3 à 12 ans. Son format adapté aux enfants implique une taille réduite, et parfois aussi des stabilisateurs (les petites roues) ou une structure légèrement évolutive (passant du tricycle au vélo, par exemple). Le plus souvent, il est polyvalent, convenant à différents types de routes ; cependant, on peut également acheter directement un VTT pour enfant. Ce modèle est toujours classique, sans assistance électrique, car celle-ci est interdite pour les moins de 12 ans.

Techniquement, dès qu'un enfant sait marcher, il peut faire de la draisienne, c'est-à-dire du vélo à deux roues sans stabilisateurs ni pédales. Aux Pays-Bas, de nombreux enfants pédalent comme des grands dès l'âge de 3 ans. Tout est donc une question d'entraînement, mais aussi d'accès à des lieux sécurisés pour rouler et à du bon matériel. Le choix du vélo et les étapes d'apprentissage concernent donc davantage les parents que l'enfant lui-même. Cela dépend du temps que l'on est prêt à y consacrer. Car pour une utilisation très ponctuelle, il vaut mieux attendre l'âge de 5 ou 6 ans pour passer à l'apprentissage du vélo sans roulettes.

Avant 6 ans, la différence est flagrante : le vélo est souvent en plastique ou en bois, avec des roues en mousse EVA. En revanche, entre 6 et 12 ans, les vélos pour enfants ressemblent beaucoup à ceux pour adolescents et adultes (il n'y a pas de différences lors de l'achat d'un cycle entre ces deux catégories de personnes). La taille des roues est pratiquement le seul indicateur du produit que l'on choisit. Toutefois, c'est seulement chez les adultes que l'on voit une différence genrée pour le cadre. Il est à noter que les fabricants proposent davantage de couleurs et de motifs pour les jeunes, comme si les adultes n'appréciaient que la sobriété.

L'enfant est presque un cycliste comme un autre. Il doit respecter le Code de la route. Toutefois, deux éléments sont différents pour lui. Jusqu'à 8 ans, il a le droit de rouler sur le trottoir (lui seul, pas l'adulte qui l'accompagne), en roulant doucement et sans déranger les piétons. De plus, il a l'obligation de porter un casque, qu'il soit au guidon de son engin ou passager, jusqu'à 11 ans inclus (donc pour les moins de 12 ans).

Il ne s'agit pas ici d'une remorque pour transporter un enfant, mais plutôt d'une petite remorque permettant d'emporter un peu de matériel le temps d'un voyage. Dès que le vélo ressemble à celui d'un adulte, c'est possible, même s'il n'existe pas de remorques spécifiques « pour enfants ». La fixation se fait généralement au niveau de la selle, il est donc possible d'en installer une. Pour les modèles destinés aux plus jeunes, si une remorque est incluse sur les tricycles, c'est rare sur les autres références, car cela demande de gérer différemment les virages. Il vaut mieux choisir une petite sacoche ou un panier à fixer sur le guidon ou le porte-bagages.

On retrouve les mêmes nuances que pour les modèles destinés aux adultes, avec simplement un peu moins de choix pour certains. Il y a le vélo classique qui se confond souvent avec le VTC (vélo tout chemin). Certaines marques font la différence entre les deux, mais pas toutes. Ils conviennent principalement en ville ainsi que sur les chemins bien entretenus. Le VTT pour enfant reprend le principe des roues larges et crantées pour bien adhérer sur des chemins, quel que soit l'état du sol. Enfin, il existe également des BMX pour enfants, destinés à une pratique sportive plus acrobatique.

Pour faire du vélo, il faut maîtriser l'équilibre et le mouvement des pédales. Le second point est accessible dès 2 ou 3 ans, d'abord avec un tricycle, puis un vélo avec stabilisateurs et enfin sur un vélo normal. Pour l'équilibre, la draisienne permet de commencer plus tôt, dès 1 an ! Plutôt qu'un âge précis, il faut que l'enfant ait l'envie et l'occasion de faire du vélo. Le printemps et l'été sont en général plus propices à cela. Ensuite, on peut commencer entre 3 et 8 ans, même s'il n'est jamais trop tard pour s'y mettre et qu'il est possible d'apprendre à l'adolescence ou à l'âge adulte.

Dès qu'un enfant sait rouler sur sa draisienne en gardant les pieds en l'air dans les (petites) descentes ou dès qu'il prend de la vitesse, c'est qu'il est physiquement prêt à passer au vélo. C'est le seul élément tangible pour passer de l'un à l'autre. Cependant, le vélo donne tout de suite un aspect « grand », et c'est pourquoi certains enfants l'évitent ou le refusent. Respectez son rythme : les compétences acquises avec la draisienne ne vont de toute façon pas disparaître.

Faire du vélo est un apprentissage en plusieurs étapes, et l'équilibre n'en est qu'une. L'enfant doit ressentir les mouvements du vélo, le balancement, mais surtout l'équilibre qui se produit grâce à la vitesse et une bonne répartition du poids. Pour cela, positionnez la selle un peu plus basse que nécessaire pour qu'il puisse poser les deux pieds au sol. Ensuite, invitez-le à faire avancer le vélo avec les pieds (comme sur une draisienne). Les pieds sont tout le temps là pour rattraper la moindre hésitation, mais l'objectif est de les poser le moins souvent possible.

L'enfant doit savoir poser ses pieds sur les pédales sans regarder, garder l'équilibre et freiner. Tout peut être appris à travers de petits jeux. Pour les pédales, il faut surtout s'entraîner sans regarder. Pour le reste, on peut tracer des lignes « arrivée » à la craie et demander à l'enfant de s'arrêter exactement dessus ou juste avant. La ligne peut aussi servir à voir jusqu'où il peut aller sans appuyer sur les pédales. Enfin, la craie permet de dessiner des obstacles, par exemple des cercles de plus en plus grands qu'il faut éviter de toucher.

On appelle souvent « vélo d'apprentissage » la draisienne. Il n'y a pas de choix unique, tout dépend de votre enfant, de son âge, de son côté casse-cou, de son envie de faire du vélo, etc. Un enfant qui veut faire comme les grands préfère généralement un vélo avec des stabilisateurs, tandis que les petits qui cherchent simplement de l'autonomie sont ravis de ce qu'offre une draisienne. Il faut aussi prendre en compte le lieu et si des adultes ou d'autres enfants veulent pédaler avec lui. Le vélo avec stabilisateurs est vite à l'étroit dans un parc, mais il est préférable pour faire des balades en famille.

Les pistes cyclables sont ouvertes à tous, elles ne sont jamais réservées aux enfants. Cependant, certaines sont plus adaptées que d'autres, en particulier celles totalement sécurisées qui ne côtoient pas les voitures. Il faut alors chercher en priorité les voies vertes, les anciennes voies ferrées et les pistes le long des canaux (comme le long du canal de Bourgogne, par exemple). Avant de s'y lancer, il faut aussi prendre en compte la longueur de l'étape et les possibilités de faire des haltes.

Le casque est le premier élément à prendre en compte, que l'enfant soit sur un siège-bébé ou sur son propre vélo. Il est obligatoire jusqu'à 12 ans (selon les textes de loi). Par ailleurs, son efficacité est prouvée, donc il ne faut pas hésiter à inciter les adolescents (et les adultes) à en porter un. L'autre chose à prévoir est la visibilité, avec des lumières pour éclairer son chemin et des bandes réfléchissantes pour être vu par les autres usagers (voiture, vélo ou piéton). Pour les enfants, le plus simple est de prévoir des éléments fixes. On peut placer des barrettes réfléchissantes dans les roues et des autocollants sur le casque et le cadre. Il y a aussi de la peinture réfléchissante (invisible de jour) et des gilets sans manches à enfiler par-dessus son manteau. Enfin, on peut installer un drapeau de sécurité ou un écarteur de danger (une tige orange pour inciter les voitures à doubler avec un écart important).

Pour acheter le meilleur casque de vélo pour enfant, il faut prendre en compte la taille de la tête et l'âge de l'enfant. Ensuite, il faut privilégier un modèle avec un réglage manuel de la taille. Cela permet de le mettre facilement puis de le régler de façon à ce qu'il ne bouge plus, même quand on secoue la tête dans tous les sens (un test que les enfants font en général avec plaisir). Ensuite, il faut se tourner vers du matériel neuf, vendu dans une boutique française pour s'assurer que les normes européennes soient respectées. Ainsi, on est sûr de la solidité. Un casque qui a pris un choc n'est plus un accessoire de sécurité fiable !

On peut améliorer sa sécurité avec peu de frais, tout dépend de l'esthétique que l'on veut donner à son vélo. Les barrettes réfléchissantes sont un classique à positionner sur les rayons, mais il ne faut pas oublier de les nettoyer, car elles se couvrent vite de terre. Des autocollants ou une bande de ruban adhésif réfléchissant permettent de personnaliser le cadre voire le guidon. Pour un maximum de discrétion, on peut simplement acheter une bande de peinture réfléchissante, invisible tant qu'il fait jour. Il faut alors simplement recouvrir tout le vélo. Enfin, il ne faut pas oublier ce que le cycliste porte, comme une sacoche fixée sur le vélo, son sac à dos, son casque, sa veste ou des brassards à scratch (que l'on peut en réalité mettre aux jambes ou sur les bras).

Techniquement, ce n'est pas obligatoire, mais c'est rassurant. Le drapeau augmente la visibilité, alors même que le vélo enfant est plus bas que celui d'un adulte. Il n'entre pas dans le champ de vision de la même façon. Du coup, le drapeau attire l'œil et montre bien qu'il y a ici un vélo. On peut l'installer sur chaque vélo enfant, mais aussi sur un vélo adulte lorsque l'on voyage en famille avec des adultes qui encadrent plusieurs jeunes. Ça coûte moins de 10 €, ça s'installe en 5 à 10 minutes. Autant en prévoir un !

On peut utiliser un jet d'eau pour un nettoyage rapide et en profondeur, mais on peut aussi simplement utiliser une éponge (ou un chiffon) et de l'eau. C'est le moment de vérifier l'état de la chaîne et éventuellement de la graisser un peu. Les freins ne doivent pas attendre une date d'entretien, mais être vérifiés avant de prendre la route si le vélo n'a pas été utilisé pendant quelque temps. Au moindre doute, il faut s'en occuper immédiatement.

Peu importe qui pédale, le gonflement des pneus modifie la façon de rouler, de freiner ainsi que l'usure. Il faut donc que ce soit bien fait et surtout adapté au poids du cycliste. Lorsqu'on prend place sur le vélo et qu'on s'y assoit réellement, le pneu doit à peine se déformer. Un peu, mais pas trop. Il est important de vérifier régulièrement et d'emporter une pompe lorsqu'on part pour une longue balade.

Pour la selle, elle est bien placée lorsque l'on peut s'asseoir le plus en arrière possible et avoir la jambe tendue sur la pédale qui est positionnée au plus bas. Cela signifie qu'en se plaçant correctement, la jambe tendue est légèrement plus basse que la pédale au point le plus bas. Cependant, attention, c'est le réglage optimal pour ceux qui savent déjà faire du vélo, car cela peut signifier être sur la pointe des pieds à l'arrêt. En phase d'apprentissage, l'enfant doit pouvoir toucher le sol sans crainte. Pour le guidon, la règle consiste à le positionner plus ou moins à la même hauteur que la selle, mais là encore, lors de l'apprentissage, cela peut être trop bas. L'important est surtout de pouvoir l'atteindre avec les bras légèrement fléchis.

Pour acheter le meilleur vélo pour enfant possible, il faut vérifier la taille de son futur propriétaire et déterminer les roues appropriées. Ainsi, on prévoit du 18 pouces pour une personne entre 1,10 m et 1,25 m, 20'' pour les plus grands, et 14 ou 16'' pour les plus petits. Ensuite, il faut vérifier le type de frein (manuel ou rétropédalage), la présence ou non de stabilisateurs, les accessoires inclus, le design, la fiabilité de la marque, la présence de vitesses, etc.

La taille du vélo correspond en réalité à celle des roues qui doivent être choisies en fonction de la taille de l'enfant et non de son âge. Les écarts sont suffisamment larges pour permettre une utilisation sur plusieurs années en ajustant simplement la hauteur de la selle et du guidon. Voici les correspondances de tailles de roues en fonction de la taille de l'enfant : « entre 95 et 110 cm : roues de 14 pouces ; entre 105 et 120 cm : roues de 16 pouces ; entre 110 et 125 cm : roues de 18 pouces ; entre 115 et 130 cm : roues de 20 pouces.

BikeStar et Early Rider sont deux marques excellentes pour du matériel de qualité. On peut également jeter un œil chez Puky, surtout connue pour ses draisiennes, mais proposant des produits solides. Enfin, pour réduire le prix, il y a Joystar ou les entreprises spécialisées dans les jouets pour les moins de 5 ans, telles que Feber et Chicco.

Ce n’est pas l’âge qui est important, mais la taille et la motricité. Si l’enfant n’a pas encore d’équilibre, il a impérativement besoin de stabilisateurs. Autrement, il doit pouvoir monter et descendre seul de son vélo et avoir les pieds sur les pédales avec la jambe tendue. Il faut aussi que ses mains reposent sur le guidon avec les bras légèrement fléchis. Tous ces éléments permettent de savoir si c’est un achat adapté ou non.

Si l'enfant n'a jamais fait de draisienne et ne possède pas déjà un tricycle, il est préférable de commencer avec un vélo équipé de petites roues (des stabilisateurs), en vérifiant si elles sont faciles à retirer. Dans le cas contraire, si l'enfant sait déjà pédaler (grâce à un tricycle) ou s'il a déjà acquis un bon sens de l'équilibre (grâce à une draisienne), il est possible de passer directement à un vélo sans stabilisateur, même si cela nécessitera un court temps d'apprentissage.

Le premier élément incontournable est le casque, imposé par la loi et qui fait toute la différence lors d'une chute, même apparemment anodine. Ensuite, pour rouler en ville, il est préférable de prévoir une veste ou des brassards réfléchissants, ainsi qu'un drapeau et éventuellement un écarteur de danger (aussi appelé « écarteur de distance ») : une tige rigide placée à l'arrière qui encourage les voitures à s'écarter davantage. En revanche, pour jouer, les enfants apprécient les klaxons, même légèrement rétro, et les paniers pour transporter leurs trésors.

Il existe des modèles de porte-bébés qui se fixent sur la roue et d'autres sur la tige de la selle. Le plus solide est toutefois le porte-bagage qui s'attache aux deux éléments. Certaines références sont annoncées comme standards, tandis que d'autres sont spécifiques à des tailles de roues précises. Cela nécessite un peu plus de temps pour comparer et choisir lorsqu'il s'agit d'un enfant, mais ce n'est ni plus cher ni plus difficile à installer.

Prévoyez une lumière avant et une autre arrière, de préférence des éléments fixes qui ne peuvent pas être retirés facilement. Cela limite les vols et le jeune cycliste n'a pas nécessairement l'âge et l'autonomie nécessaires pour les retirer et les installer à chaque fois. Vous pouvez également compléter l'équipement avec une LED à fixer sur le guidon. Certains produits ont un design ludique et coloré adapté aux plus jeunes, et il existe également des systèmes pour l'arrière du casque. Une bonne lampe est indispensable et peut être complétée avec des accessoires réfléchissants. Cela ne permet pas de voir où l'on roule, mais d'être vu des autres usagers.